Nous avons réuni cinq femmes pour qu’elles discutent franchement et ouvertement au sujet de l’argent. Venez écouter leurs histoires. Vous pourriez vous y reconnaître.
La maladie a eu une énorme incidence sur mes finances personnelles. À la fin de ma première année à l’université, on m’a diagnostiqué une maladie qui m’a valu des traitements et des séjours à l’hôpital pendant cinq ans. J’habitais toujours chez mes parents et j’avais contracté un prêt étudiant pour couvrir mes droits de scolarité et les fournitures, mais, à cause de la maladie, j’étais incapable de travailler sans de nombreuses interruptions.
En 1999, j’ai dû arrêter mes études pendant un an et j’ai donc demandé que mon prêt étudiant soit placé sous le régime d’exemption d’intérêts. Lorsque je suis retournée aux études, j’ai constaté que le représentant de mon institution financière avait omis de traiter ma demande d’exemption d’intérêts. Mon prêt était alors en recouvrement. Heureusement que j’avais conservé absolument tout, de sorte que le service des prêts étudiants du Manitoba m’a accordé un nouveau prêt pour que je termine mes études. J’ai transféré mon compte à une nouvelle banque, où un conseiller financier m’a consenti un prêt pour rembourser la dette en recouvrement.
À ce moment-là, je me sentais mieux, je travaillais à temps plein, j’allais à l’école et je vivais chez mes parents. J’avais aussi mis un peu d’argent de côté en travaillant à temps partiel durant mon année de congé d’études. Quand je pense à tout cela, je crois que les problèmes auraient pu être évités si nous avions été mieux informés et si la barrière des langues n’avait pas été aussi importante. Mon principal avantage a été le soutien de mes parents et la décision d’habiter chez eux. Aujourd’hui, je n’ai plus de dettes d’études.